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Cete Congrès sera dédié aux générations dans le monde ibérique et ibéro-américain. La polysémie de « génération » est précocement repérée par Nebrija. Le concept est théorisé par Azorín, puis développé par José Ortega y Gasset (1923). Repris par Julián Marías (1989), il continue d’être utilisé en tant que périodisation dans les domaines relevant de l’art, l’histoire, la littérature ou la sociologie. Si les hispanistes associent souvent le concept de génération à 98 ou à 27 et le congrès sera l’occasion d’un état de la question d’une part sur ces générations institutionnalisées et sur les générations moins connues, d’autre part, en amont du discours scientifique, le premier sens du mot «génération » sous la plume de Nebrija est «generatio», «genesis», «regeneratio», l’action d’engendrer, de la genèse à la naissance et à la renaissance. L’histoire de la maternité et de la parentalité, l’histoire des âges, de l’enfance à la vieillesse, le langage des jeunes, les relations de filiation (lignage, succession, transmission), les métissages, les liens intergénérationnels et les conflits de génération sont des thématiques susceptibles de mettre en lumière des recherches inédites sur le monde ibérique et ibéro-américain.
